Chants séfarades et autres chants de la Méditerranée

Déambulation jouant sur les registres parlé, chanté, joué, parcourant à nouveau les chemins de la transmission, d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

Avec l’ensemble Naguila, elle participe au voyage de Sefarad, spectacle créé à Montpellier en décembre 2009.

 

De 2010 à 2013 elle est une des deux chanteuses invitées à la dernière création de Bratsch, Orient mon Amour, mélodies et poèmes des rivages méditerranéens. Le spectacle, qui réunit 17 musiciens autour du poète Salah el Hamdani, est accueilli entre 2010 et 2013 par de nombreuses scènes nationales françaises.

 

Habitée par le goût des mots,
du dévoilement de la parole intime,
elle co-crée en 2013 au Théâtre de l’Epée de Bois, à la Cartoucherie
de Vincennes, avec Mireille Diaz-Florian et l’accordéoniste Jasko Ramic,
la lecture en musique : Toute chose au monde m’est nouvelle, textes et poèmes d’Aimé Césaire, Mahmoud Darwich, Saint John Perse, Anna Seghers,
Sophie Bessis, Nancy Huston et
Leïla Sebbar, et signe un peu plus tard un spectacle solo, entre paroles
et musiques, mettant en scène, en voix, une femme laissant remonter en elle traces, ombres et parfums du Mare Nostrum, échos et romances des exilés, et quelques figures de femmes. Depuis 2015, ce spectacle, jouant sur l’intimité avec le public, a été accueilli plus d’une quarantaine de fois en France, en Italie.

Cordoue 21 – Sur les traces de Sefarad, sorti en 2014, est son cinquième CD consacré à ces répertoires.

 

Elle y réunit autour d’elle 
Rachid Brahim-Djelloul au violon
et à la voix, Noureddine Aliane au ‘oud,

 

 au mandole, Jasko Ramic 
à  l’accordéon, Yousef Zayed 
aux percussions et au bouzouk, 
Théo Girard à la contrebasse
et Araik Bakhtikian au doudouk,
pour un nouveau voyage musical, libre déambulation en mer Méditerranée,
se jouant des langues et de leurs identités respectives.

Salué par la critique et le public,  Cordoue 21 a été accueilli sur
de nombreuses scènes et festivals.

 

En décembre 2022, toujours à la Cartoucherie, avec la comédienne Fatima Soualhia Manet et le musicien Marius Pibarot, elle met en espace
Ce que leur disent les anges, lecture musicale qu’elle a conçue en faisant
se rencontrer les textes d’Annemarie Schwartzenbach, écrivaine-voyageuse prématurément disparue en 1944,
et la chanteuse-poète Patti Smith.

 

En 2023, elle a pris la direction du cursus de chants séfarades à l’Institut International des Musiques du Monde (IIMM), à Aubagne.

Les spectacles de Sandra Bessis sont une invitation au voyage dans l’univers musical puisant aux sources de l’Andalousie médiévale, puis continuant de cheminer dans les Orients qui héritèrent de sa décomposition, tel qu’il résonne pour nous, ici et maintenant.

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Née tunisienne, Sandra Bessis vit successivement dans son pays natal
et divers pays avant de s'installer
en France, où elle habite depuis l'âge
de 18 ans.

Parallèlement à ses études universitaires littéraires, elle étudie
le chant, avec Suzy Sachs d’abord, Françoise Semellaz plus tard.

 

Depuis plusieurs décennies,
elle parcourt le territoire des chants séfarades et des musiques de
la Méditerranée, se produisant sur
de nombreuses scènes et festivals,
tant en France qu'à l'étranger, travaillant également à diverses créations
en compagnie d’autres artistes, sur
le thème de la rencontre entre
les traditions musicales du bassin Méditerranéen.

 

 Son premier CD, D’une lointaine Espagne, paraît en 1992. Avec le flûtiste John Mac Lean, elle se promène dans
le répertoire des chants judéo-espagnols en laissant libre cours à la créativité
et à la fantaisie, jouant sur les timbres
et les instruments.

 

Son quatrième CD, Entre deux rives, fruit d’un enregistrement « live »
à la Synagogue de Carpentras, avec Rachid Brahim-Djelloul et Anello Capuano, sorti en 2005, opère une sorte de retour aux sources, croisant chants séfarades et autres chants de la Méditerranée, arabo-andalous notamment.

 

En 2006, elle crée à Paris, avec Rachid Brahim-Djelloul et Noureddine Aliane, un spectacle mêlant bribes de contes, Bouqalat, poésies populaires des femmes d’Alger, fragments d’histoires, d’Histoire, venant ponctuer romances, kantigas et mouwachahat.

Parlant du répertoire judéo-espagnol, elle nous dit :

«
Ces chants sont vivants, ils témoignent d'une histoire extraordinaire, longue de près de cinq siècles. Tout au long de cette traversée du temps et de l'espace, depuis l'Espagne médiévale, les voix des femmes et des hommes ont permis qu'ils se perpétuent, dénouant et renouant, recomposant, patiemment et infiniment, les fils de la mémoire et de la nostalgie.
Ces chants-là courent d'une rive à l'autre de la Méditerranée, mariant les sonorités de cet Orient si proche, où se sont croisés et succédés Grecs et Latins, juifs, chrétiens et musulmans, tsiganes, Arabes et Ottomans, et tous ceux qui ont, de gré ou de force, arpenté ces chemins.

 
Les chants séfarades croisent sur leur route la musique arabo-andalouse, les ballades et les danses des noces balkaniques, et se souviennent des temps de la Reconquête chrétienne en Espagne. Airs traditionnels, populaires ou savants, où divin et humain se rejoignent...


C'est le dernier soupir du Maure, Boabdil contemplant une fois encore les murailles de l'Alhambra définitivement perdue, c'est le trésor des séfarades abandonnant la terre espagnole et trouvant refuge chez le Sultan, ce sont les poèmes élégiaques des musulmans d'Espagne et les odes à la Vierge de la Cour d'Alphonse le Sage, ou les refrains des tavernes de Salonique...


Le choix des morceaux, l'association des uns avec les autres, âgés de plusieurs siècles ou compositions récentes, les arrangements et l'instrumentation, sont pour nous « l'air du temps » : les langues s'y côtoient, les rythmes, les émotions, les ambiances. C'est une façon de perpétuer à notre manière le fil de cette antique tradition
. »

 

Rachid Brahim Djelloul est violoniste, musicologue et directeur artistique de l'ensemble Amedyez.
Né à Alger, il poursuit sa formation en France et joue dans de nombreux orchestres symphoniques, en musique
de chambre et comme soliste.
En 2005, il crée une classe de violon ainsi qu’une chorale de chants de la Méditerranée à l'ENM
de Gennevilliers, où il dirige depuis plusieurs années le département des musiques traditionnelles orientales et méditerranéennes.

 

Rachid Brahim Djelloul s’est produit sur des scènes aussi prestigieuses que le Théâtre de la Ville, le Théâtre des Champs-Élysées, le Châtelet, la Philharmonie de Paris, le Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence ou l’Unesco…

Il joue avec Sandra Bessis depuis près de vingt ans et a assuré la direction musicale du CD « Cordoue 21 - Sur les traces de Sefarad. »

 

Jasko Ramic , tzigane de Serbie, formé par la musique traditionnelle de son pays et par le conservatoire de Moscou, Jasko Ramic est un maître de l’accordéon, récompensé par de nombreux prix internationaux dont le 1er Prix d’accordéon solo à Venise en 1984.

 

Il est  soliste et arrangeur de la fanfare Haidouti Orkestar et accompagne nombre de groupes et de chanteurs. Il a enregistré pour les Gipsy Kings et La Caravane Passe et nombre d’autres groupes. Il accompagne régulièrement Sandra Bessis depuis les années 2010

Noureddine Aliane, né en 1962 à Alger, décédé à Paris en 2022.

Il grandit au sein d’une famille dont l’entourage réservait  une place de choix à la musique, et intègre très jeune plusieurs troupes de musique chaâbi et andalouse.

 

Il commence dès l’âge de 13 ans son apprentissage musical au conservatoire d’Alger. Son talent ainsi que
son ouverture à toutes les musiques l’ont conduit à jouer avec beaucoup d’artistes de tous les genres musicaux, du mughrabi à la musique turque. Il a joué dans de nombreuses scènes de renom en France et à l’étranger.

Il était membre du grand orchestre de musique andalouse de Saint-Denis « El mawsili » ainsi que du groupe Amedyez, dirigé par Rachid Brahim-Djelloul. Il a accompagné Sandra Bessis durant de nombreuses années.

Mahdi M'Kinini est né en France dans une famille tunisienne, il a grandi en écoutant musiques tunisiennes
et égyptiennes, principales influences qui l’ont mené vers son instrument : le kanun. C’est après un master
en anthropologie qu’il abordera cet instrument avec Spyros Halaris. Tout en débutant sa carrière musicale,
il effectue des voyages en Grèce, en Turquie et au Liban, pour se former auprès des maîtres Panos Dimitrakopoulos, Fotini Kokkala, et Ghasan Sahab.

 

Aujourd’hui, Mahdi complète sa formation au Département des Musiques Méditerranéennes et Orientales du Conservatoire de Gennevilliers avec Christine Zayed. Depuis 2016, il collabore à divers projets de musiques méditerranéennes et d’Europe de l’est.

Cette chanteuse sait faire revivre comme aucune autre cette mémoire d'un exil qui chante une Espagne à jamais disparue.

 

Le Sud-Ouest

 

 

 

Voix ample, déclamation frissonnante, Sandra Bessis porte, en lointain héritage, le chant judéo-espagnol
de l’Andalousie musulmane...
Son chant embrasse en
fait toute la Méditerranée, parce qu’il est nomade et ornementé.

 

Libération

Cordoue 21, sur les traces
de Sefarad

Sandra Bessis,
Rachid Brahim-Djelloul,

Jasko Ramic,
Noureddine Aliane,
Yousef Zayed,
Araik Bakhtikian,
Théo Girard

 

2014 - L’autre Distribution / MaySolMusic

Entre deux rives

Sandra Bessis,

Rachid Brahim-Djelloul,

Anello Capuano

-2005 - Charivari Production.

 

Bodas !

Sandra Bessis,  Isabelle Quellier, Anello Capuano, Alain Bouchaux

2001 - ARB music.

D’une lointaine Espagne

Sandra Bessis et John Mc Lean

1992 - ARB music.

Paseando...

Sandra Bessis, Philippe Foulon, John Mc Lean, Alain Bouchaux

1996 - ARB music.

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